Au menu de ce nouveau numéro des chiffres clés du retail : bilan des marques depuis le premier déconfinement, rebond du commerce de détail en France, confiance des consommateur et engagement des marques.
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Bilan chiffré des marques depuis le déconfinement
En mai dernier nous avons pu constater une hausse des chiffres d’affaires dans le secteur du textile et de l’habillement : + 4,8% par rapport à mai 2020. L’Institut Français de la Mode a mené une enquête auprès de distributeurs afin de dresser un bilan sur la période de déconfinement.
Des chiffres majoritairement positifs
La raison de ces chiffres n’est pas spécialement liée aux promotions. En effet le sujet divise les commerçants, puisque seulement 49,5% affirment avoir mis en place des rabais pour relancer la consommation, tandis que 45,5% ne sont pas dans cette optique. Cependant, d’autres stratégies ont été mise en place pour générer ce succès. Par exemple, 26% des enseignes ont aménagé leurs horaires d’ouvertures et 37% ont mis en place des outils digitaux et de l’omnicanal.
Repenser leur modèle économique
Afin de maintenir une constance dans ces chiffres sur le long terme, les enseignes se voient repenser leur modèle économique. Pour 37,7% d’entre elles, une limitation de leur offre et une diminution du nombre de produit vendus permettrait de limiter les coûts relatifs aux mesures sanitaires. 15,6% des commerçant envisagent d’augmenter le prix de leurs produits afin de maintenir une marge toujours positive. A l’inverse, seulement 3,9% souhaitent baisser les prix afin de vendre en plus grande quantité.
Source : FashionUnited
Le rebond du commerce de détail en France
Dans un contexte ou le PIB français en 2020 était en recul avec une baisse des ventes du commerce de détail à -3% (en volume), les dépenses étaient elles aussi en déclin de -7,1% (en euros). Cependant, selon l’INSEE, au premier trimestre 2021, le volume des ventes auraient dépassé celui du premier trimestre 2019, tous secteurs confondus.
Le non-alimentaire fortement impacté par les mesures sanitaires
[two_thirds]Il n’est pas étonnant de constater que l’activité du commerce de détail non alimentaire a particulièrement souffert de la pandémie et des mesures pour la contrer : -9,3% en 2020.
Pour ce qui est du secteur du commerce de détail spécialisé, les ventes se sont maintenues :
- +0,9% : équipement du foyer
- +13,4% : électroménager
- +4,6% : bricolage en grande surface
En revanche certaines activités peines à refaire surface :
- – 9.9% : ameublement
- -21,6% : chaussure et habillement
- -14,9% : loisir et culture
- -13% : parfumerie
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Le secteur alimentaire en point de vente remonte la pente
Selon une enquête mensuelle menée par Emagsa, les ventes alimentaires en hypermarché ont beaucoup moins progressé par rapport aux supermarchés, notamment pendant le tout premier confinement. Selon la Fevad, en dehors du point de vente, le commerce connaît une progression importante des ventes (+5,9%). Cette progression s’explique par la mise en place de la vente en ligne par les enseignes, de l’accélération de la livraison et du click & collect.
Un soutien de l’activité par les aides publiques
Afin de maintenir leur activité à flots, durant le premier confinement, 47% des entreprises de 10 salariés ou plus, ont affirmé avoir eu recourt au dispositif d’activité partielle ainsi qu’un délai supplémentaire pour le paiement des échéances sociales. 36% ont eu recourt aux prêts garantis par l’Etat.
Hausse de l’activité au premier trimestre 2021
Le volume des ventes dépasserait, au premier trimestre 2021, celui de la même période en 2019 dans l’ensemble des secteurs commerciaux.
- +4% : commerce de gros non alimentaire
- +7% ; commerce de détail alimentaire
- +31% : vente à distance sur Internet.
Source : Ecommercemag.fr
La confiance des consommateurs post troisième vague
L’étude nous a également révélée que 33% des consommateurs ont aimé naviguer entre le magasin physique et le numérique pour effectuer leurs achats. Ce nouveau mode de consommation a donc incité de nombreuses enseignes à continuer de proposer le click and collect.
Enfin, les données de cette étude nous montrent qu’après plusieurs mois d’incertitude mondiale, le niveau de dépenses des consommateurs est en hausse par rapport à septembre 2019. Il est donc passé de 23% à 29% en juin dernier.
Source : Mood Media
Focus sur les marques les plus engagées pour l’environnement
Une étude menée par Linkup Factory avec Ipsos, dans sa première édition de l’Observatoire des comportements engagés, va nous montrer le niveau de perception de l’engagement des marques, et des préoccupations des consommateurs français sur l’environnement.
Les premières inquiétudes environnementales actuelles des consommateurs français sont :
- Le changement climatique : 45%
- La pollution des océans : 32%
- La pollution atmosphérique : 29%
Parmi les 49% des consommateurs se sentant impuissants face à ces enjeux, 70% se disent prêt et veulent lutter contre le réchauffement climatique. Ils comptent donc sur les marques pour les aider à devenir acteur de ce changement et y mener des actions en faveur de la planète.
L’engagement des marques pour l’environnement
En parallèle, les Français sont néanmoins septiques à 46% face aux marques d’appareils électroniques (TV, smartphones, ordinateurs…) ainsi qu’aux marques d’habillement, de chaussures et d’accessoires à 43%.
5 domaines d’actions face au changement
Plus de produits éco-responsables
Dans cette lancée, les consommateurs français attendent également des marques qu’elles proposent des produits plus écoresponsables (41%), mais qu’ils soient également plus abordables en termes de prix (54%). De plus, les Français attendent davantage de transparence dans leur communication et les sur l’impact environnemental (26%), alors que 35% attendent plus d’explication sur l’impact des produits sur la planète.
Source : Emarketing.fr